“Comment écrire une page de vente à partir d’une structure ?” Je ne sais pas si vous aussi vous vous posez cette question, mais elle revient souvent de la part de mes lecteurs.

“Comment écrire une page de vente à partir d’une structure ?”

Je ne sais pas si vous aussi vous vous posez cette question, mais elle revient souvent de la part de mes lecteurs.

Et vous savez quoi ? Je suis toujours embêtée pour y répondre !

Pourquoi ? Parce qu’il n’existe pas de structure parfaite à recopier.

Une landing page efficace est adaptée à un persona (le gentil client idéal). Un texte pertinent en parentalité positive ne pourra pas s’appliquer dans le domaine du référencement naturel par exemple.

Vous savez pourquoi ? Parce que les problématiques sont différentes.

Si vous essayez de vendre une raquette de tennis avec les mêmes arguments que pour des couches pour bébé… vous risquez de vous prendre un mur.

Mais (parce qu’il y a un mais), il existe des points communs. Et ça tombe bien. C’est justement ce que nous allons voir ensemble aujourd’hui…

  • Comment augmenter le taux de conversion de vos pages de ventes en 10 points ;
  • 6 erreurs à bannir ;
  • Et une structure de page de vente en 13 étapes

Écrire une page en vente efficace : 10 points cruciaux

Si vous n’avez encore jamais écrit de page de vente ou que vos premières pages n’étaient pas concluantes, pas de panique ! C’est en forgeant qu’on devient forgeron.

Quand j’ai débuté en copywriting (je vous en parle ici), j’étais loin de tout connaître. J’ai appris en observant. J’ai pratiqué l’écriture persuasive. Et je me suis améliorée.

#1 Rentrez dans le cerveau de votre client idéal

Si vous comprenez (vraiment) votre client cible. Que vous employez le même vocabulaire que lui. Vous avez fait le plus gros du travail de rédaction de page de vente.

Oubliez que vous êtes un vendeur. L’empathie est votre meilleur assistant d’écriture.

Petite astuce pour vous aider :

J’ai remarqué que souvent, notre client idéal c’est nous-même, mais avant d’avoir toutes les connaissances qui manquent à nos prospects.

Si c’est votre cas, faites un retour dans le passé pour revivre vos difficultés de l’époque. Notez ce que vous ressentiez à ce moment-là.

Ce qui vous faisait rêver.

Ce dont vous aviez envie (et besoin).

#2 Écrivez comme si vous parliez à un ami

Vous parlez comment à votre entourage ? Plutôt langage courant ou plutôt adepte de langage chatié ? Hummmm… langage courant non ?

Si vous voulez générer des ventes, arrêtez de faire des dissertations. Molière ne vous en tiendra pas rigueur !

  • Utilisez des pronoms : “vous” pour vouvoyer ou parler à plusieurs personnes, ou “tu” si vous avez l’habitude de tutoyer votre audience.
  • Racontez des histoires. Quand un ami vous demande de l’aide, vous allez raconter une histoire, une anecdote pour illustrer vos propos, des exemples, des analogies… Sur votre landing page, engagez la conversation avec votre lecteur.
  • Vous êtes un être humain ? Véhiculez des émotions, sinon votre page de vente ne convertira personne.

#3 Soyez minimalistes

Dans la rédaction d’une page de vente (comme dans un article de blog d’ailleurs), chaque mot compte. Chaque mot doit avoir un impact. Chaque phrase permet de créer une relation de confiance et rassurer le visiteur.

Imaginons que vous rédigez un premier jet de votre landing page… Vous allez tout écrire en une fois. Ensuite, vous reviendrez dessus pour la relire, l’améliorer et la corriger.

À ce moment-là, vous devez retirer tout ce qui est inutile et qui ne va pas inciter les visiteurs à continuer leur lecture.

Et croyez-moi que vous allez en retirer des choses 😉

Une phrase = une idée. Si la phrase suivante veut dire la même chose, supprimez là.

Faites des phrases courtes. Si vous avez plein de virgules, c’est que votre phrase est trop longue.

Pensez aussi à aérer vos paragraphes pour que ce soit lisible. Les listes à puces sont vos meilleures amies 😉

#4 Écrivez à la voix active

Vous voulez générer de l’attention (et des ventes) ? Plus vous êtes direct dans vos écrits, plus les lecteurs auront l’impression de vous parler.

À moins de vous adresser uniquement à des prix Nobel de littérature, bannissez les phrases complexes. La voix passive demande plus de réflexion.

Exemple de phrase à la voix passive : Cette formation a été créée par mes soins. 

Exemple de phrase à la voix active : J’ai créé cette formation.

Une page de vente se lit facilement. C’est rythmé et dynamique.

Un prospect n’achètera jamais vos produits s’il s’endort en vous lisant.

#5 Soyez honnêtes

Je ne sais pas vous, mais personnellement les promesses aguicheuses me font fuir.

“Ma fantastique formation”… Franchement ? Vous y croyez vous ?

Même si elle est vraiment fantastique, personnellement le fait que la personne ait besoin de le dire engendre en moi de la méfiance plus qu’autre chose. Bref n’en faites pas trop 😉

Si vous promettez la lune à vos clients et que vous ne pouvez pas assumer derrière, vous vous tirez une balle dans le pied.

Votre réputation est en jeu. Ne racontez pas de mensonges sous prétexte de booster votre taux de conversion.

Votre offre ne convient pas à tout le monde ? C’est une bonne nouvelle, parce que vous n’aurez pas subir les clients mécontents. Donc pas de perte d’argent.

Dites-le : “Ma formation n’est pas faite pour vous si…”

Et à contrario “Ma formation est faite pour vous si …”

#6 Soignez vos appels à l’action

Un bouton d’appel à l’action doit être clair ET visible.

Compréhensible au niveau du texte :

=> Dans les Reines de l’affiliation, le texte de mon appel à l’action est : “je rejoins la formation”.

En toute transparence, c’est quelque chose que je compte modifier pour une phrase plus percutante. Par exemple pour les Reines de la Formation “je veux créer ma formation en ligne”, le visiteur visualise ainsi le résultat.

Votre client doit comprendre en moins d’une seconde ce qu’il va se passer pour lui en cliquant sur tel ou tel bouton, sans avoir lu votre page de vente.

ET vos appels à l’action doivent être visibles. Imaginez une page web avec du vert partout. Si votre bouton est vert, il se fondra dans la masse. En revanche, s’il est orange, il sortira du lot, sera visible et à lui seul, il va augmenter votre taux de conversion.

#7 Utilisez des adjectifs impactants

Si vous devez bannir de votre vocabulaire des adverbes excessifs comme “exceptionnellement, formidablement, incroyablement”, n’hésitez pas à utiliser des adjectifs forts. Sans en abuser.

Quelques exemples :

  • faire peur : redoutable
  • que personne n’utilise : méconnu
  • difficile à prendre en main : indomptable

Les adjectifs raccourcissent vos phrases et mettent en valeur vos idées fortes.

Dressez une liste de mots pour gagner du temps et vous aider à rédiger vos landing pages.

#8 Soyez précis et factuels

Est-ce que vous préférez :

  1. Grâce à ma formation sur l’affiliation, vous allez gagner de l’argent facilement
  2. Comment j’ai gagné 1 000 € en 2 jours avec l’affiliation

En soit, les 2 phrases ont le même objectif : démontrer qu’il est possible de vivre de l’affiliation. Mais elles n’ont pas le même impact.

Dans la seconde proposition, j’évoque des chiffres et une durée. C’est précis et factuel.

Pour que votre page de vente fonctionne, pensez à apporter de la preuve sociale chiffrée (et vérifiable).

#9 Soignez votre proposition de valeur

Quand on travaille sur son offre depuis un certain temps, on a parfois tendance à se concentrer sur l’aspect technique. Alors que ce sont les bénéfices clients qui convertissent vos lecteurs en clients.

Le bénéfice, c’est la première phrase que votre lecteur doit lire sur votre landing page.

Votre première phrase peut même lever une objection :

“Construisez votre site WordPress avec Divi en 3 jours, même si vous êtes allergiques à la technique”.

#10 Anticipez les objections de vos clients

Vous avez passé du temps à construire votre produit (ou service). Au final, ça valait le coup… Vous le savez : votre offre est géniale… mais votre client, lui, ne le sait pas.

Pour que votre prospect entende votre message, adressez-vous à ses 2 cerveaux :

  • le cerveau “émotionnel”
  • le cerveau “rationnel”

Comment on fait ça en pratique ?

Si vous arrivez à susciter des émotions, vous avez fait 90 % du job. Mais si vous ne vous adressez pas à son cerveau “rationnel”, vous n’arriverez pas à le convaincre.

Levez les objections de votre prospect.

Par exemple si dans votre texte vous écrivez “en 1 mois j’ai obtenu 10 000 abonnés sur Instagram”. Que va penser le lecteur ? Certainement que c’est trop gros pour être vrai ou que vous avez utilisé des méthodes douteuses.

Donc répondez directement à ses pensées dans votre page de vente :

“En 1 mois, j’ai obtenu 10 000 abonnés sur Instagram. 

Et là tu te dis certainement que je suis un charlatan qui raconte n’importe quoi ou qui achète ses abonnés. 

C’est certainement ce que j’aurais pensé aussi il y a quelques semaines, avant de découvrir cette méthode simple, efficace et qui me ramène de VRAIS abonnés”

Enfin, dressez une liste de questions fréquemment posées pour créer une FAQ. Gardez les plus grosses objections pour le corps de la page de vente. Ainsi, vous le conforterez sa décision d’achat.

Comment créer une page à vente : 6 erreurs fréquentes à proscrire

#1 Ne pas s’adresser directement au lecteur

Une des erreurs courantes quand on débute en copywriting est de formuler des phrases indirectes.

Votre client idéal doit se reconnaître en vous lisant. Et s’il ne s’identifie pas, vous allez le perdre.

Exemple :

❌Quand on débute, on ne sait pas par où commencer.

✔️Vous débutez ? Vous ne savez pas par quoi commencer ?

#2 Se justifier de vendre

C’est important de parler de soi dans une page de vente. Mais pas n’importe comment !

C’est important de vous présenter et d’expliquer en quoi vous êtes légitimes pour former vos clients.

Mais clairement, lire un CV sur une landing page, c’est rédhibitoire. En étalant votre lonnnng parcours, vous vous justifiez. Et vous savez quoi ? Le syndrome de l’imposteur et le manque de confiance, ça se repère à 12 000 kms sur une page de vente.

Résultat des courses : on a l’impression que vous doutez de vos capacités et de votre offre. Et il se passe quoi à votre avis ? Personnellement… je vais voir ailleurs.

Présentez-vous avec simplicité et assurance, sans trop en faire.

Si les gens ont des questions, ils viendront vous les poser directement.

#3 Ne parler que de son produit

Vous connaissez le principe de Pareto ? 80 % de vos résultats proviennent de 20 % de vos efforts. 

Pour une page de vente, appliquez ce principe simple :

  • parlez de votre client sur 80 % de la page
  • présentez votre offre sur 20 % de la page restante

Imaginons que vous vendez une formation en 5 modules sur votre site internet.

Plutôt que d’enchaîner les noms de modules et détailler tout ce qu’ils contiennent, exposez une liste de bénéfices. Insérez un peu de curiosité et de mystère. Et le tour est joué.

Exemple :

❌Module 1 partie 1 : fondements du marketing digital

❌Module 1 partie 2 : publicité Facebook

❌Module 1 partie 3 : tutoriel Facebook Ads

✔️Dans ce 1er module, découvrez comment une astuce méconnue de 90 % des blogueurs va multiplier votre chiffre d’affaires par 3, sans plomber votre trésorerie…

#4 Ne pas soigner sa mise en page

Une page de vente n’est pas une page web comme les autres. L’expérience utilisateur est primordiale. Une landing page qui convertit repose sur le texte ET sur le visuel.

Chaque image que vous insérez doit illustrer vos propos.

Les blocs de texte doivent être aérés, avec des polices suffisamment grandes pour être lisibles. Et des appels à l’action visibles.

Chaque paragraphe représente une idée globale et les titres doivent être cohérents et pertinents.

Même si vous n’êtes pas douées en graphisme, entraînez-vous à analyser les mises en pages des pages de vente que vous appréciez et celles qui ne vous donnent pas envie.

Petite astuce : dites-vous que beaucoup de personnes vont lire la page de vente en diagonale, donc mettez en évidence quelques phrases en augmentant la taille (comme pour en faire un titre) ou en mettant en gras.

Ainsi le visiteur lira au minimum ces éléments incontournables (à condition de ne pas en abuser).

#5 Mettre des liens externes dans sa page de vente

C’est une des plus grosse erreur que j’ai vu sur une page de vente : mettre des liens externes.

Prenons un exemple fictif d’auto sabotage.

Imaginez que je me lance dans la formation de juristes en entreprise (le truc improbable ^^). Dans la page de vente, je vous explique que je me suis formée auprès de l’organisme de formation Y.

Imaginez maintenant que je mette un lien externe et que vous vous aperceviez que cet organisme Y rembourse l’intégralité de leur formation…

Aurez-vous toujours envie de payer une formation non remboursée ?

Sur une page de vente, toute distraction extérieure est à proscrire : pas de menu, pas de logo cliquable vers votre page d’accueil, pas de lien externe ou interne à votre site web.

Le seul endroit où le visiteur doit pouvoir (et surtout vouloir) cliquer : c’est votre bouton d’appel à l’action.

#6 En faire trop dans une page de vente…

Votre objectif principal est de vendre et que vos clients potentiels passent à l’action. Mais… pas n’importe comment !

Une chose qui me rebute dans les pages de vente est l’exagération.

Vous voyez ce genre de petites phrases : “cette formation est exceptionnelle…”, “magnifique formation…”.

Si votre formation est magnifique et exceptionnelle, les personnes le sauront. Il n’est pas nécessaire d’en faire des caisses. Ça attire la méfiance et ça peut faire fuir.

Je sais que vous voulez bien faire. Malheureusement, plus vous le dites, plus vous vous décrédibilisez.

Rappelez-vous : ce ne sont pas les caractéristiques de votre produit qui vont convaincre votre client idéal en 1er lieu, et encore moins si vous les “survendez”.

Structure idéale pour une page de vente en 13 étapes

Maintenant que vous avez les grands principes, voici une idée de structure. Mais attention, ce n’est pas une vérité absolue. Vous n’êtes absolument pas obligés de la suivre.

Le plus important reste la fluidité de votre texte :

  1. Titre et sous-titre : bénéfice client + chiffre (en x jours, x abonnés) + casser l’objection principale (même si…)
  2. Problème / douleur : contraste entre ce que veut le client idéal et la réalité
  3. Projection : visualisation du résultat (motivations profondes de votre client idéal)
  4. Obstacles : ce que votre client doit franchir seul
  5. Fausses solutions : choses que votre client a déjà essayé pour résoudre son problème, mais qui n’ont pas fonctionné
  6. Besoins : les vrais besoins de votre client (dont il n’a pas forcément conscience)
  7. Solution : storytelling + présentation de l’offre + chiffrer la valeur des bonus
  8. Preuves sociales : témoignages clients ou résultats obtenus avec votre solution
  9. Pour qui votre offre n’est pas faite : faire preuve d’honnêteté
  10. Liste à puces : bénéfices de la formation + ROI (retour sur Investissement : pas forcément en argent, ce peut être en temps…etc.) en achetant votre produit

=> votre offre doit être irrésistible, c’est à dire que le prix doit paraître ridiculement bas en comparaison de tout ce que le client va avoir comme bénéfices

  1. Urgence + appel à l’action
  2. FAQ
  3. Moyen de contact : adresse mail

L’important est que tout s’enchaîne bien, avec logique. Pour autant, il ne faut pas que vous restiez bloqués en vous disant “comment je vais mettre cette information”, “où je vais mettre cet élément là”.

Si au final vous placez une information juste parce que je viens d’écrire qu’il fallait l’intégrer dans votre structure… ça va casser la dynamique de votre page de vente.

En bref, ça ne sert à rien ! Et ça ne sera pas naturel.

Chacun de ces points pourraient faire l’objet d’une formation entière. Je vous ai donné un petit aperçu de ce qu’il est possible de faire en copywriting.

Et je m’arrêterai là parce que Stan Leloup a créé la formation la plus complète en copywriting que je connaisse et que ce serait clairement impossible à résumer ici en quelques lignes.

Si vous voulez aller plus loin dans l’art de l’écriture persuasive, Stan met à votre disposition un guide gratuit pour vous aider à améliorer votre copywriting (il traite actuellement du e-commerce, mais en réalité les principes s’appliquent à tous les secteurs).

Et pour m’être déjà formée auprès de Stan, je ne saurai que vous recommander de commencer par son guide offert.

Ces articles pourraient également vous intéresser :

  • Bonjour Emma,

    Je ne comprends. J’ai été redirigée ici après avoir regardé la vidéo sur « la rédaction d’une page de vente » dans le cadre de Ambitions formations. Mais il faut que je m’inscrive pour débloquer l’article ?

    • Bonjour Jennyfer, merci pour ton commentaire. Oui en effet pour les articles à forte valeur ajoutée, il faut indiquer ton email pour lire la suite. Bonne lecture (et désolée du délai de réponse)

  • {"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}

    Cet article t’a plu ?
    Partage-le sur Pinterest

    >