Quand j’ai démarré mon activité de freelance, je n’avais pas confiance en moi. Je me demandais qui j’étais pour proposer tel ou tel tarif à mes clients.

Quand j’ai démarré mon activité de freelance, je n’avais pas confiance en moi.

Je me demandais qui j’étais pour proposer tel ou tel tarif à mes clients.

J’étais débutante et je ne me sentais pas légitime de leur demander des prix que je trouvais trop élevés ou de leur proposer des prestations que je ne me sentais pas encore capable d’accomplir.

Même quand on se lance dans de nouveaux projets, que l’on sort de notre zone de confort, ce fichu syndrome de l’imposteur revient à la charge. A chaque fois.

Il s’atténue au fil du temps mais il reste présent, même quand on avance.

C’est normal. C’est humain. Et ce n’est pas une tare.

Et finalement, dans une certaine mesure je trouve que c’est positif car ça prouve que l’on n’est pas un escroc qui ne s’intéresse qu’à ses bénéfices financiers et qui se fiche de la qualité de ce qu’il propose.

Je trouve que c’est plutôt révélateur d’une personne saine d’esprit et honnête.

Pour autant, ce n’est pas une fatalité et ça ne doit pas vous empêcher d’avancer.

Il existe différentes manières de prendre confiance en son travail et de mettre en sourdine son syndrome de l’imposteur.

C’est ce dont je vais vous parler aujourd’hui, parce que j’ai à cœur de vous aider à reprendre confiance et de faire taire cette petite voix qui vous empêche d’avancer au quotidien.

Mais au fait… C’est quoi exactement le syndrome de l’imposteur ?

Le syndrome de l’imposteur décrypté

Le syndrome de l’imposteur touche à la notion d’estime de soi, de mérite et de légitimité. Tout le monde peut en être atteint à un moment donné.

Voyons ça en détail.

C’est quoi le syndrome de l’imposteur ?

Souffrir d’un complexe d’imposture, c’est avoir une mauvaise image de soi et de ses compétences.

Quand vous en êtes atteint, vous avez l’impression de ne pas mériter de réussir parce que vous ne vous sentez pas à la hauteur. Vous doutez de vos capacités et de vos compétences.

L’idée d’être démasqué dans votre “imposture” vous file des sueurs froides et réactive cette voix intérieure qui vous dit que vous n’y arriverez pas.

Le syndrome de l’imposteur est lié à deux types de peurs :

  • la peur de rencontrer des échecs
  • ou au contraire la peur d’affronter des réussites non méritées

Qui est touché par le syndrome de l’imposteur ?

N’importe qui peut être touché par les pensées négatives du syndrome de l’imposteur. Mais certaines personnes en souffrent plus que d’autres.

Il n’existe pas de statistiques exactes sur ce syndrome mais il est reconnu que ceux qui en souffrent le plus sont souvent autodidactes.

Prenons par exemple, un entrepreneur web qui s’est formé sans obtenir de diplôme reconnu. Il réussit dans tous les domaines mais pourrait ne pas s’attribuer le mérite de sa réussite  car il est persuadé qu’il a de la chance et que ce sont des éléments extérieurs qui l’aident à réussir.

Il minimise son travail et n’accepte pas les compliments qu’il reçoit parce qu’il se sent comme un imposteur face à son succès.

Quelles sont les conséquences du syndrome de l’imposteur ?

Douter de soi ça arrive à tout le monde. C’est normal et ça ne va pas nécessairement vous handicaper dans la vie de tous les jours.

Mais quand le syndrome de l’imposteur s’installe vraiment, ça devient problématique car en dehors de vous faire douter de vous, il va vous bloquer :

  • Le perfectionnisme vous empêche d’avancer. Vous n’arrivez plus à trouver cet épanouissement professionnel qui vous aiderait pourtant à dépasser vos limites.
  • La procrastination est de plus en plus présente et vous détourne de vos objectifs.
  • Le regard des autres devient problématique car vous voulez satisfaire tout le monde (même ceux qui ne travaillent pas avec vous). Du coup, vous vous comparez.

En réalité c’est un véritable cercle vicieux car plus vous êtes bloqués, moins vous prenez les bonnes décisions pour vous et votre business.

Comment vaincre le syndrome de l’imposteur ?

Je vais maintenant vous révéler certaines astuces qui m’ont aidé à dépasser mon propre syndrome de l’imposteur, même si je sais pertinemment que certaines vont faire grincer des dents, à commencer par la première…

#1 Développer sa confiance en travaillant gratuitement

Je sais que l’idée de travailler gratuitement va choquer certaines personnes. Mais je suis persuadée que le fait d’offrir ses services ou de faire tester gratuitement ses formations à quelques personnes peut aider à prendre confiance en son travail.

Quand j’ai débuté :

  • j’ai offert des prestations gratuites en tant que rédactrice
  • et j’ai fait tester mes formations gratuitement

Quel intérêt pour moi ?

Éviter d’être mal à l’aise et de manquer d’assurance au moment fatidique de vendre mes prestations de service et mes formations.

Avec les retours de mes clients, j’ai pu me rendre compte de ce qui allait ou n’allait pas. Et clairement ça m’a aidé à m’améliorer et à dépasser ce manque de confiance envers ce que je proposais.

La confiance se développe avec l’expérience et si vous n’êtes pas à l’aise au départ, commencez par travailler sur votre manque d’assurance en proposant votre offre gratuitement.

Le but ici n’est pas de travailler gratuitement pendant des mois mais de vous constituer un portfolio et recenser des témoignages qui rassureront vos clients (et vous par la même occasion).

En développant ainsi votre expérience, vous développerez votre expertise et prendrez confiance en vos compétences.

Vous avez peur de ne pas avoir d’expertise particulière ?

#2 Rester honnête sur ses compétences et ne pas se « survendre »

Pour continuer sur la même lancée, n’hésitez pas à dire que vous êtes débutants. Tout le monde commence quelque part. Ce n’est pas une honte.

Quand j’ai commencé en rédaction web et en copywriting, je n’ai jamais prétendue être une grande experte.

J’ai toujours été transparente avec mes clientes sur mes compétences, sur le fait que je débutais et que j’étais en train de me former.

Quand j’ai lancé ma formation sur l’affiliation, j’annonçais que j’avais gagné 5 000 € en 6 mois, mais je n’ai jamais prétendu que je faisais de l’affiliation depuis 10 ans.

Si j’avais menti, mes élèves auraient certainement attendu des techniques d’experts alors que ma formation s’adressait clairement à des débutants.

3 ans plus tard, j’ai développé mon expertise et me positionne parmi les expertes du marché francophone en affiliation. Logiquement, j’ai refait intégralement ma formation de A à Z afin qu’elle corresponde autant aux débutants qu’aux personnes déjà expérimentées.

De votre côté, si vous vous faites passer pour des experts, vos clients auront de fortes attentes et ils seront beaucoup plus intransigeants avec vous.

Comment développer votre confiance en vous si vous vous faites passer pour quelqu’un que vous n’êtes pas ?

Osez dire que vous débutez. Personne ne vous en voudra et je le répète : débuter n’est pas une honte.

Restez honnêtes sur qui vous êtes, ce sera beaucoup plus simple pour vous. Vous vous sentirez bien dans vos baskets, vous vous mettrez moins de pression et vos clients sauront exactement à quoi s’attendre, sans aucune ambiguïté.

Et vous serez vraiment à l’aise avec ce que vous proposez.

#3 S’enlever toute culpabilité en fixant des tarifs bas

Commencer avec des tarifs abordables ou plus bas que la valeur réelle aide à avoir confiance en soi…

Et là je sais que certaines personnes vont crier au scandale en disant qu’il faut vendre au bon prix. Vous savez quoi ? Je suis d’accord avec eux. Vous ne devez pas vous brader. Mais pour vous aider à vous rendre compte de la valeur de ce que vous proposez, je trouve que c’est un bon moyen (au départ).

Personnellement, j’avais ce syndrome de l’imposteur chevillé au corps en tant que freelance et en tant que formatrice.

En proposant des tarifs bas, je n’avais pas l’impression de voler les gens.

En fait, je m’aidais moi-même à me sentir en accord avec ce que je proposais.

Je savais qu’avec ce que je proposais, mes clients en avaient largement pour leur argent. Je minimisais mes risques d’échecs en enlevant un frein à l’achat à cause d’un tarif élevé. Du coup, je n’avais pas besoin de prospecter et je me sentais à l’aise avec mes tarifs.

Alors oui, je me rendais bien compte que ce que je proposais était largement en dessous de sa réelle valeur. Mais en agissant ainsi, je me mettais moins de pression.

Et finalement, je trouve que j’ai bien fait parce qu’en vendant mes formations et/ou mes prestations à des tarifs plus bas, mes clients avaient un effet “wahou”. Ils se disaient que c’était fou d’avoir autant d’informations pour un aussi petit prix.

Dernier point important : il est plus facile d’augmenter ses tarifs parce qu’ils sont trop bas plutôt que de les baisser parce que ce que l’on propose ne se vend pas.

#4 Ne plus douter de ses capacités grâce aux retour clients

En tant que copywriter, j’ai vu le nombre de ventes de formations de mes clients augmenter… et leur chiffre d’affaires s’envoler.

Je contribuais à leur réussite. Je me sentais alors plus légitime et je voyais que mon expertise n’était pas le fruit du hasard. J’avais travaillé pour obtenir ces résultats (je vous en parle plus en détail ici) et j’avais le droit d’avoir confiance en mon expertise (et mes tarifs).

Quand j’ai lancé ma première formation, le prix était bas mais j’avais des avis très positifs. Beaucoup.

Je pense que c’est en partie grâce à ces tarifs que j’ai eu autant de retours élogieux, de compliments et de feedbacks.

Le fait d’offrir à mes clientes beaucoup de valeur par rapport au prix demandé a contribué à la satisfaction client.

Au final, j’ai ainsi généré plus de ventes et je suis gagnante sur le long terme car mes formations se vendent en partie grâce à la confiance inspirée par tous ces avis positifs.

Ces retours clients me permettent de prendre confiance en moi, de balayer ce fichu syndrome de l’imposteur et d’augmenter mes tarifs en conséquence, pour proposer des offres à leur juste valeur.

Prendre confiance en soi ne se fait pas en un claquement de doigts.

Les retours clients positifs boostent votre confiance et vous aident à prendre conscience de votre valeur. N’oubliez pas de solliciter vos clients pour leur demander leur avis et quand ils sont positifs, acceptez les car vous les méritez.

#5 Développer une bonne estime de soi en passant à l’action

Le dernier point pour arrêter de dévaloriser votre travail et de souffrir de cette espèce de complexe d’infériorité est de passer à l’action.

Vous avez peur d’échouer ou de réussir ?

Sachez que la peur n’évite pas le danger. Alors lancez-vous car en restant passifs vous ne ferez pas évoluer votre situation.

En passant à l’action, vous allez créer un cercle vertueux de confiance :

  • votre expérience va se développer
  • vous obtiendrez des retours positifs qui vous pousseront encore plus à agir
  • même si vous manquez de confiance au départ, le temps finira par balayer votre syndrome de l’imposteur

Alors même si c’est difficile, passez à l’action. Ne cherchez pas la perfection (elle n’existe pas).

Pour prendre confiance en ses capacités, il faut continuer à avancer malgré les difficultés (parce que vous en aurez toujours).

Oeuvrez pour votre business un peu tous les jours.

Même si ce n’est que 15 minutes par jour.

Mais tenez bon car vous avancerez et prendrez confiance un peu plus chaque jour.

Soyez fiers de vous et ne minimisez pas vos réussites.

Et n’oubliez pas de faire un bilan sur tout ce que vous avez accompli, car le chemin parcouru est tout aussi important (voir plus) que le résultat final.

Comment vaincre votre syndrome de l’imposteur : 5 points à retenir (+ un bonus)

Le syndrome de l’imposteur arrive souvent quand on se lance de nouveaux défis. Pour le combattre, j’ai recensé 5 conseils que j’ai appliqué à chaque fois que je me suis lancée dans un nouveau projet :

  1. Travailler gratuitement au départ vous aide à prendre confiance en vous. Vous constituez votre portfolio, obtenez des retours clients et vous améliorez votre offre tout en vous constatant que vous méritez de réussir.

  1. Ne prétendez pas être ce que vous n’êtes pas. Si vous débutez, dites le. Vous ne vous rendez pas service en prétendant le contraire.

  1. Ne survendez pas vos produits et/ou services. En fixant des tarifs que vous jugez conformes à votre expertise, vous prendrez confiance en vous et n’aurez pas l’impression de voler vos clients.

  1. Demandez des retours clients. Ils vous permettront de vous rendre compte que vos connaissances et compétences ont de la valeur.

  1. Lancez-vous. Faites au moins une petite action chaque jour pour vous donner confiance. C’est dans l’action qu’on développe notre expertise et notre confiance.

Maintenant si l’idée de vous lancer vous fait encore peur, j’ai une autre solution pour vous.

Si je vous disais que vous pouvez prendre confiance en recommandant vos bons plans (comme vous le faites déjà avec vos amis) ?

Si je vous disais que vous n’avez pas besoin de vendre votre expertise, mais celle des autres ?

Bye bye le syndrome de l’imposteur quand vous n’avez pas besoin de créer quoi.

C’est ce que j’ai fait quand j’ai lancé Ambitions Féminines. Je ne me sentais pas experte de quoi que ce soit et donc pas légitime de créer et encore moins vendre des formations. Alors j’ai proposé celles des autres, ceux que j’estimais avoir la légitimité de dispenser des formations.

Ainsi j’ai pu gagner ma vie et être entièrement à l’aise avec le fait de « vendre ». En effet, c’est toujours plus facile de parler des autres avec enthousiasme que de se vendre soi-même (on a l’impression d’être prétentieux, de se lancer des fleurs). Bref avec l’affiliation j’ai totalement balayé mon syndrome de l’imposteur.

Dans cette formation gratuite, je vous explique justement :

  • comment j’ai généré 996 € en 2 jours, sans communauté, sans réseaux sociaux et sans connaissances en marketing
  • et comment vous pouvez à votre tour faire la même chose, sans souffrir d’un quelconque syndrome d’imposture.

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  • Merci beaucoup pour cet article. Je me retrouve complètement dans la description. Mettre des mots sur une situation me donne envie de combattre ce syndrome. Encore merci

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